4 dangers majeurs pour votre santé

Nous passons en moyenne 75 % de tout notre temps entre nos 4 murs et ses contaminants, résider dans un environnement sain va de soi. Asthme, allergies, maux de tête, toux chronique, cancer… votre maison vous rend-elle malade? On peut y déceler des problèmes d’humidité au sous-sol et de moisissures, présence de contaminants dans l’air ambiant, mauvaise circulation de l’air, émanations nocives de matériaux de construction nocif.

Nous passons en moyenne 75 % de tout notre temps entre nos 4 murs et ses contaminants, résider dans un environnement sain va de soi. Asthme, allergies, maux de tête, toux chronique, cancer… votre maison vous rend-elle malade?

On peut y déceler des problèmes d’humidité au sous-sol et de moisissures, présence de contaminants dans l’air ambiant, mauvaise circulation de l’air, émanations nocives de matériaux de construction nocif, etc… ainsi, avec tout ces problématiques, il devient extrêmement pénible de départager les mythes des réels dangers pour votre santé.

Gespect a identifié et regroupé pour vous ce que nous considérons comme les principaux risques et problématiques liés à la santé en habitation. Voici notre palmarès des 4 contaminants à surveiller de plus près dans votre bâtiment. Soyez rassurés, des solutions simples et abordables existent!

1. Moisissures et humidité : un problème simple, mais pas banal

votre bâtiment peut s’imprégner de moisissures qui, en plus de dégrader esthétiquement votre maison, ils sont susceptibles surtout de présenter de gros risques pour votre santé et celles des habitants du bâtiment.

Les moisissures sont des champignons microscopiques qui se multiplient en présence d’humidité. Si leur concentration est élevée, elles peuvent avoir des actions sensibilisantes, allergènes et potentiellement toxiques ou infectieuses. Pas étonnant d’apprendre qu’elles peuvent causer de l’irritation, des symptômes s’apparentant à des rhumes chroniques, de l’asthme et des maladies de l’appareil respiratoire. Attention, les jeunes enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.

Comment les déceler?

Nous distinguons les moisissures par les taches noirâtres et verdâtres qu’elles forment sur les murs et les plafonds, ou alors par l’odeur de moisi qu’elles dégagent. Causées par un taux trop élevé d’humidité, elles peuvent se loger et coloniser des endroits totalement différents.

— bois, plâtre, papier, tissus, climatiseurs, plantes, murs, faux-plafonds et bien d’autres. Mais elles ne sont pas toujours évidentes à trouver.

Comment se protéger?

1. Mettre une hotte efficace dans la cuisine et un extracteur d’humidité dans la salle de bain et au sous-sol.

2. Laver et assécher régulièrement les zones humides (douche, buée sur les fenêtres, accumulation au sous-sol, etc.)

3. Valider l’étanchéité de vos éviers ou baignoires pour éviter la plus petite des fuites d’eau dans les murs.

4. Conserver une humidité relative entre 40 et 60 % pour une température ambiante de 20 °c. En hiver, c’est plutôt 35 %.

5. Assécher rapidement tout dégât d’eau dans les 24 à 48 h.

6. Jeter les matériaux poreux endommagés et imbibés par l’eau.

7. Questionner un spécialiste et supprimer toutes sources d’humidité pour éviter que le problème s’aggrave.

2. Amiante : qu’est-ce  c’est ?

Il y a plusieurs minéraux généralement appelés « amiante ». Ces minéraux peuvent être utilisés pour fabriquer des produits résistants, durables et offrir de la résistance  au feu. Avant 1990, l’amiante était un des principaux isolants utilisés pour l’isolation des bâtiments et des maisons contre le froid et le bruit. Vous pouvez encore de nos jours en trouver dans certains produits comme :

• Le ciment et le plâtre

• Les fours industriels et les systèmes de chauffage

• L’isolation des bâtiments

• Les tuiles de plancher et de plafond

• Le revêtement mural des résidences

• Les plaquettes de frein de voiture et de camion

• Les éléments de transmission des véhicules, tels que les embrayages

Respirer des fibres d’amiante peut causer le cancer et d’autres maladies, dont :

L’amiantose : une formation dans les poumons de tissus cicatriciels, qui gênent la respiration

Le mésothéliome : forme rare de cancer de la paroi thoracique ou de la cavité abdominale

Le cancer du poumon : le tabagisme combiné à l’inhalation d’amiante augmente fortement le risque de cancer du poumon

Il n’y a pas de risque important pour la santé si les matériaux qui contiennent de l’amiante dans votre résidence sont :

Étroitement liés dans les produits et sont en bonne condition et scellés derrière des murs et des planches, isolés dans un grenier ou laissés intacts.

Comment pouvez-vous être exposé aux contaminants à l’amiante?

Vous pouvez être exposé à l’amiante lors de la rénovation ou de la démolition d’une résidence ou d’un bâtiment. De petites fibres d’amiante peuvent être rejetées dans l’air dans les situations suivantes :

1. La rénovations de l’isolation, même celui du réservoir à eau chaude.

2. Refaire l’extérieurs tels que toiture, feutre, revêtement contenant de l’amiante.

3. Rénovations de l’insonorisation des plafonds.

4. Entretient des carreaux de plancher contenant de l’amiante vinylique.

On ponce ou on décape d’anciens traitements de surface contenant de l’amiante, tels que :

1. Des composés de toiture tels que du papier goudronné

2. Du plâtre à reboucher

3. Des produits de scellement

4. De la peinture

5. Du mastic de vitrier

6. Du calfeutrage

7. Des cloisons sèches

Comment réduire votre risque d’exposition?

Vous pouvez réduire votre risque d’exposition en embauchant un professionnel tel gespect qui viendra faire une analyse de l’amiante avant que vous n’entrepreniez :

1. Des rénovations ou des réaménagements

2. De la démolition

3. Ajouts

Si de l’amiante est décelé, embauchez rapidement un spécialiste qualifié du désamiantage pour vous en débarrasser avant de débuter vos travaux. Ne déplacer pas vous-même des matériaux contenant de l’amiante. Cela augmentera pour vous et votre famille les risques pour votre santé.

3. Radon – un gaz présent partout

une trop grande exposition au radon (rn) est la deuxième cause de cancer du poumon après le tabagisme. Ce gaz très radioactif, incolore et inodore est présent partout dans la croûte terrestre. Sans signes précurseurs, il peut facilement s’évaporer et s’infiltrer dans n’importe quelle maison ou bâtiment par ses fissures, ses passages de canalisations, notamment au sous-sol. Ses effets toxicologiques sur la santé sont notables, dévastateurs et, ce qui est incontournable, un organisme intoxiqué par le radon développera un cancer.

Que faire? Et comment les décelés

  • Peu importe l’endroit, faire un test de radon. Le test, qui s’effectue sur trois mois, est abordable et pourrait vous éviter de nombreux problèmes de santé. Si votre voisin a fait un test et qu’il n’a pas de radon, vous pourriez tout de même être à risque… personne n’est à l’abri!
  • Pour toute construction neuve. Il est conseillé d’installer une colonne de dépressurisation passive.

4. Qu’est-ce que l’ocre ferreuse et comment se manifeste-t-elle?

L’ocre ferreuse est avant tout un contaminant du même type qu’un déversement d’huile dans le sol. Il est le résultat d’une réaction chimique ou d’un processus biologique, les deux pouvant se produire individuellement ou simultanément

Réaction chimique : puisque le sol contient du fer, celui-ci migre avec l’eau vers le drain et forme au contact de l’air une boue d’hydroxyde de fer.

Processus biologique : aussitôt que la ferrobactérie est présente dans la nappe phréatique souterraine, elle produit, à la suite de l’oxydation du fer au contact de l’air, une masse gélatineuse.

Dès  que le processus biologique vient s’ajouter à la réaction chimique et que ses deux conditions sont présentes, l’effet d’oxydation est considérablement augmenté. Dans les deux cas, le résultat est la formation d’un dépôt visqueux sur les parois des drains rainurés. C’est ce dépôt que l’on nomme ocre ferreuse.

Le développement de l’ocre ferreuse est de beaucoup plus probable dans un sol plus aéré, comme les sols sablonneux contenant du silt, et moins probable dans un sol argileux. La réaction chimique ou biologique est également plus rapide si ces conditions sont présentes:

• Là où le sol est neutre (ph d’environ 7)

• Dès que le drain est rainuré.

• Lorsque les ouvertures du drain sont poinçonnées au lieu d’être découpées, ce qui donne plus de prise aux dépôts.

• Si le drain est enveloppé d’une membrane filtrante.

• Sous l’action de l’ocre ferreuse, même le gravier concassé perd ses propriétés filtrantes. Les sols riches en fer et en ferrobactérie produiront indéfiniment des dépôts ferreu quelles sont les conséquences de la présence d’ocre ferreuse? Puisque l’ocre ferreuse est la cause  de multitudes problèmes touchant les bâtiments, en effet :

• Elle fait apparaître des dépôts de boue gluante de couleur ocre dans le bassin de captation des eaux pluviales et dans les fossés et crée des dépôts rougeâtres sur la dalle de béton des sous-sols. Ces dépôts dégagent des odeurs rappelant le soufre.

• Elle obstrue les drains agricoles et les clapets anti-refoulement: l’eau de ruissellement n’étant plus canalisée loin des fondations, elle s’infiltre dans les sous-sols, à la jonction des murs de fondation et de la dalle menant à de problèmes beaucoup plus nocifs.

Une des meilleures façons de surveiller tous les contaminants qui peuvent être nuisibles dans votre immeuble est lors de rénovations mineures ou majeures. Mais, il y en a beaucoup d’autres que ceux décris ci-dessus, il ya :

• Les (cov), composés organiques volatiles.

• Retardateurs de flammes dans les meubles et autres matériaux de construction.

• Les combustibles (co2, no2).

• Les plastifiants (pvc, bpa).

• Particules volatiles et pesticides.

• Les champs électromagnétiques (wifi, ondes, radiations et rayonnements invisibles causent des cancers au cerveau).

Pour obtenir encore plus d’informations sur votre immeuble et les contaminants vous pouvez consulter ce document en cliquant ici. Une bonne inspection préventive fait par un expert en inspection en bâtiment tel gespect est un incontournable afin de s’assurer de la qualité des lieux pour la santé.


Retour aux articles de blogue